Real Geek Real Hero : Danny Avidan (NSP)

Aujourd’hui, pas de jeu-vidéo ni de manga, mais une personne bien réelle : Danny Avidan.

Chanteur, compositeur, gameur, comédien, que vous pouvez retrouver principalement dans le groupe (pop-rock-électro-humoristique?) Ninja Sex Party, dans lequel il incarne Danny Sexbang, un super-héros un peu looser, très porté sur le sexe, et inlassablement enthousiaste. Il est également membre du trio musical Starbomb (chansons parodiques des univers vidéo-ludiques), et de la chaîne YouTube de gaming Game Grumps.

Extrait du clip « It‘s bedtime », de NSP.

Pourquoi vous parler spécifiquement de cet énergumène ?

De la représentation du·de la geek

Parce qu’à mon humble avis, Danny renverse pas mal de clichés liés à la représentation du geek, qui est encore souvent négative : renfermés, incapables de s’adresser à une femme (parce que forcément hétéro – mais là n’est pas le sujet), crasseux, pervers, … bref, Jenkins dans South Park. Et renverser les clichés, c’est toujours bien sympa.

Alors, heureusement, il existe des oeuvres qui mettent en avant des personnages plus ou moins geeks de manière avantageuse ; citons parmi elleux : Peter Parker a.k.a Spiderman, Neo de Matrix, ou encore Scott Pilgrim. D’ailleurs, si vous avez des exemples féminins de geeks fictionnelles cools, je suis preneuse ! Spontanément, je pense à Pénélope Garcia dans Esprits Criminels, mais il y en a sûrement plein d’autres.

Je l’ai déjà dit dans de précédents articles et je le redis : les role models et la représentation de certaines catégories de population, surtout les moins visibles et/ou les moins valorisées, c’est vraiment important pour se construire en tant qu’individu fier·e de ce qu’on est.

Danny Sexbang & Ninja Brian, NSP.

Bref, revenons-en à notre ami Danny Avidan, aussi cool que Neo, aussi drôle que Scott Pilgrim, et qui porte encore mieux que Spiderman la combinaison moulante. Parce que lui, c’est un vrai geek de la vrai vie, entre gaming et références pop, lectures et synthé eighties.

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Zevent : quand la communauté du gaming déploie sa force !

Un week-end qui inspire !

Durant le week-end du 16 au 18 octobre 2020 a eu lieu le marathon caritatif sur Twitch : le Zevent ! J’ai envie de vous parler aujourd’hui de cet événement car, pour moi, il s’agit d’une petite perle d’espérance qui m’inspire. Alors, j’ai deux objectifs pour cet article : rendre hommage à cet événement, à celleux qui l’organisent et le font vivre, et m’interroger sur ce que le Zevent nous apprend sur la notion de communauté. Car oui, avant tout, le Zevent puise sa force dans le fait de rassembler diverses communauté de streamer.euse.s autour d’un but commun : récolter des fonds. Quelles leçons, alors, le Zevent nous enseigne-t-il ? Découvrons-le ensemble !

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« Ayez foi en la Lumière, et tout sera possible. » Pourquoi j’ai toujours aimé jouer paladin !

Du paladin au théologien

Fun fact : avant de pouvoir me payer un abonnement sur World of Warcraft (ci-après : WoW), j’ai enchaîné les comptes d’essais gratuits. Et c’était frustrant car lesdits comptes ne duraient que 10 jours. Pour une raison qui m’échappe encore, je créais systématiquement des prêtres. Puis, quand j’ai eu mon vrai compte, j’ai créé Kalecos – allez le voir, il est si beau. Kalec’ est un paladin âgé de bientôt 12 ans et sur lequel j’ai aujourd’hui 94 jours de jeu (avec combien de personne avez-vous passé 94×24 heures dans votre vie?). Bref, le point commun entre un prêtre et un paladin c’est qu’il s’agit de deux classes dont la force et l’énergie se base sur leur foi en la Lumière (j’y reviendrai). Et dans la vrai vie, enfin : j’ai fait de la théologie. Coïncidence ? Sans doute. Des points communs ? Certainement !

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Fruits Basket, ce manga qui me redonne la foi.

« Nous lisons tous des histoires, regardons des films, des séries, jouons à des jeux qui nous emmènent ailleurs, dans d’autres mondes qui souvent n’existent pas. Nous savons pourtant qu’il ne s’agit pas simplement d’une distraction, une activité qui nous éloignerait de notre vie, de ce qui nous est cher. Au contraire. Une fois le livre fermé, le jeu terminé, les mondes continuent à vivre, les personnages sont encore là, qui nous accompagnent, nous inspirent, habitent nos conversations ou nos rêves. »

In Fabula Veritas

Cette citation tirée de la présentation du podcast In Fabula Veritas, dont j’ai la joie de faire partie, dit bien l’importance de la fiction dans la manière dont nous nous construisons en tant que personne ; la fiction fait partie de nous, et les personnages que nous rencontrons peuvent devenir de précieuxes compagne·on·s de route. Grâce aux épreuves, relations et aventures que nous avons vécues à travers elleux, nous avons une empathie et des ressources mentales insoupçonnées pour mener notre vie, des exemples, une ligne de conduite, des valeurs.

L’avantage de la fiction par rapport à l’inspiration IRL, c’est la multiplicité : en effet, on peut vite se retrouver à l’étroit dans les modèles offerts par notre société ou notre entourage. Alors que d’innombrables personnages s’offrent à notre attention dans les livres, les films, les jeux, … et là, il y a fort à parier que l’on trouvera celleux qui nous inspireront, pour quelques jours, quelques années, ou toute une vie.

Et s’il y a un personnage qui m’accompagne, et ce de plus en plus près, c’est l’héroïne du manga Fruits Basket : Tohru.

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